L’arrivée prochaine de la semaine de relâche scolaire inquiète grandement Monsieur Ratapo-Prètout. En effet, avec l’épidémie qui n’en finit pas d’empirer – surtout avec les nouveaux variants qui arrivent en cascade des quatre coins de la planète –, il s’inquiète de ce qui va advenir si les gens profitent de la semaine de relâche pour se rassembler, au Québec ou ailleurs. En conséquence, le premier ministre envisage de resserrer davantage le confinement à cette occasion.
Alors que le ministre de l’Éducation signalait aujourd’hui que le taux d’échecs scolaires a augmenté au secondaire et qu’on nous affirme que les rassemblements de plus de deux personnes sont à proscrire, sauf pour les écoles qui ne sont pas des vecteurs de propagation du virus, apparemment, il me semble que la solution est toute simple.
En effet, M. Ratapo-Prètout n’a pas à durcir les contraintes sanitaires avec toute l’inefficacité que cela suppose. Il devrait au contraire jouer sur ses forces, plutôt que sur ses faiblesses. Ainsi, puisque les écoles sont des milieux très sains, il n’y a qu’à abolir la semaine de relâche. Cela aurait deux effets positifs: garder les enfants à l’abri du virus et leur permettre de rattraper un peu le retard pédagogique qu’ils ont accumulé depuis le début de l’épidémie.
C’est pourtant pas très compliqué, surtout pour quelqu’un qui, comme Monsieur Ratapo-Prètout, aime bien serrer des vis au hasard.
Pour une fois qu’il tomberait juste…
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