Peut-être vous souvenez-vous que, en 2015, les Stazunis avaient signé un accord avec l’Iran. Il s’agissait pour ces derniers de renoncer à leur programme nucléaire civil, en échange de quoi les Yankees levaient les multiples sanctions qu’ils avaient imposées à cet État du Moyen-Orient. L’accord avait en outre été signé par l’Union européenne, la Russie et la Chine, entre autres.
Évidemment, la droite yankee avait poussé des cris d’orfraie, d’autant que Barack Obama était président à l’époque, ce qui ne rendait pas l’entente plus acceptable pour elle, bien au contraire. Donc, trois ans plus tard, l’énergumène orange arrivé à la Maison-Blanche a unilatéralement retiré les Stazunis de l’accord. Par la suite, les autres pays signataires, Iran inclus, ont tenté de sauvegarder le traité, mais en vain, avec pour résultat que, un mois après le retrait de Washington, Téhéran reprenait ses travaux d’enrichissement de l’uranium.
Hier, le nouveau président Joe Bidon a servi une sévère mise en garde, affirmant qu’il n’y aurait pas de reprise des négociations en vue d’un nouvel accord à moins que l’Iran cesse son programme d’enrichissement. Bref, les Stazunis ne changent pas: toujours à décider ce que les autres devraient faire.
L’ennui, maintenant, c’est qu’un chat échaudé craint l’eau froide. Et d’ailleurs, les Iraniens vont probablement garder en mémoire ce qui est arrivé à Muammar Gaddafi quand ce dernier a accepté, contre garanties occidentales, de mettre un terme à son propre programme nucléaire.
Oui, nous savons tous maintenant ce que vaut la parole des pays riches.
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