samedi 2 novembre 2019

Boulot noir


J’avoue trouver particulièrement savoureux que des gens parlent encore des Stazunis comme étant les leaders du monde libre. J’admets volontiers que, à une autre époque, ce pays pouvait représenter un espoir de paix et de justice pour quantité d’opprimés. Mais si la colombe y a niché quelque temps, il y a belle lurette qu’elle a pris son vol.

Néanmoins, certaines personnes croient encore qu’ils forment l’«indispensable exception» en ce qu’ils respectent toujours le droit – pour ne pas dire la droiture –, la justice, la liberté, la dignité de la personne et la démocratie. Or, comme le mentionne un article paru récemment, deux pays seulement ont une politique officielle d’assassinat d’opposants: Israël et les Stazunis. À cet effet, l’article dont je parle présente une liste de dirigeants qui, ayant eu le malheur de déplaire à l’oncle Sam, ont été supprimés par lui, ou ont fait l’objet de tentatives de meurtre (N.B: la liste ne comprend pas ceux dont l’élimination a été commanditée par les Yankees, mais exécutée par d’autres). C’est assez édifiant.

Depuis que l’on constate que, à l’intérieur, les Stazunis sont de moins en moins démocratiques, que la dignité de la personne y a été jetée par la fenêtre et que la liberté a été minée depuis le fameux Patriot Act de 2001, les deux prochains sur la liste noire sont la justice et le droit. Il me semble d’ailleurs que, quant au droit, on travaille déjà en ce sens.

Sombre boulot…




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