Combien de fois avons-nous entendu les ténors du Parti
libéral du Québec (PLiQ) se «péter les bretelles» de satisfaction en reprochant
à leur principal adversaire l’intervention de ses «belles-mères» au sein d’un
débat où les vétérans du Parti québécois venaient faire la leçon aux nouveaux
dirigeants?
La chose s’est produite nombre de fois. Déjà, l’intègre et
honnête John James Charest, à l’époque, comparait avantageusement les
dissensions chez son adversaire et le monolithisme de sa propre formation
politique. Apparemment, la liberté de parole n’était de mise à ses yeux qu’à
condition que tout le monde la ferme.
Bref, le cirque des «belles-mères» était objet de dérision,
d’autant plus que, selon les racontars du PLiQ, ce phénomène subversif n’existait
tout simplement pas chez lui. Or voici que M. Claude Castonguay, celui qui a laissé
de compétents fonctionnaires instaurer le régime d’assurance maladie au Québec
– et qui en a conséquemment retiré un prestige personnel disproportionné –,
monte aux barricades afin de dénoncer le projet de loi 10 sur la énième réforme
du système de santé.
Critique de taille, s’il en est, de la part d’une
«belle-mère» libérale de poids.
Elle aurait pu ôter son masque d’Halloween, par contre,
question de décorum…
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