lundi 17 mars 2014

Démocratie empirique


Le premier ministre cAnadien, l’honorable (sic) Stephen J. Harper a tenu parole. À la suite du référendum criméen, il a refusé d’en reconnaître les résultats, lui, ainsi que tous les autres chefs d’État stazunifiés.

En effet, avec à peine 95 % des voix en faveur de l’indépendance de la Crimée et de son rattachement éventuel à la Russie, il est clair que ce référendum ne présente pas de majorité suffisante. Vous savez, le genre de majorité dionesque qu’Ottawa veut exiger avant d’accepter que le Québec puisse un jour avoir le droit de se séparer?

Bref, le vote en Crimée n’est pas reconnu, parce qu’il n’est pas suffisamment clair.

Et aussi parce que les Yankees l’ont perdu.

Mettez-vous à leur place, enfin: à quoi ça sert de faire la promotion de la démocratie, si elle doit aboutir à un échec pour l’empire occidental?


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