jeudi 10 février 2022

L'espoir de la poire



Dans tout soulèvement populaire qui parvient à infléchir le gouvernement vient un moment où se lève un vent de désobéissance civile. Par exemple, lors du printemps érable, il avait suffi que le gouvernement dirigé par le Parti libéral du Québec (PLiQ) interdise les manifestations pour que le peuple descende dans les rues. Finalement, le premier ministre, M. John James Charest, avait dû revenir sur sa décision de hausser les frais de scolarité afin d'éviter de se faire renverser par une fronde généralisée.


V'là t’y pas que, à Ottawa, la manifestation des camionneurs avait été menacée d'être dispersée par la force. Comprenez qu'il avait été question de remorquer les véhicules garés illégalement autour du parlement. Évidemment, le gouvernement du fils de Pierre Elliott Trudeau, trop trouillard, avait délégué cette initiative à la municipalité. Cette dernière a fait appel à toutes les entreprises de remorquage des alentours, allant même jusqu'à vouloir en engager dans d'autres villes de l'Ontario, et même des autres provinces.


Le résultat ne s'est pas fait attendre: refus sur toute la ligne. Les excuses les plus diverses ont été invoquées: la sécurité, les disponibilités, la nature du travail, les complications inhérentes au contexte, etc.


Mais personne n'est dupe. Si aucune entreprise de remorquage ne veut se mêler de cette histoire, c'est parce que le vent est en train de tourner contre le gouvernement. C'est comme un début de tempête.


Il doit bien y avoir quelqu'un de moyennement intelligent dans l'entourage immédiat du fils de Pierre Elliott Trudeau pour s'en rendre compte. 


Enfin, on est en droit de l'espérer…

 

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