lundi 4 mai 2009

Trombe et Dion

Toute son énergie a été consacrée à la lutte contre les « moudits séparatiss ». Stéphane Dion, grand penseur politique et universitaire de talent a donc passé une part importante de sa carrière dans les arcanes du pouvoir fédéral.

M. Dion est-il sur le point de mettre un terme à sa fulgurante vie politique afin de revêtir la modeste bure de l’enseignant?

En effet, la fin de semaine dernière, Michael Ignatieff a pris officiellement sa succession à la tête du Parti libéral du CAnada. La formation politique avait été très patiente avec M. Dion jusqu’à tout récemment. Sa totale absence de charisme, son penchant de gaffeur, ses initiatives politiques discutables, son incapacité à « passer le message » n’ont jamais ébranlé la confiance de ses troupes.

Non, ce qui l’a définitivement coulé, auprès des libéraux bien sûr, mais aussi de tous les CAnadiens, ce fut quand il a accepté de s’allier avec le Bloc québécois pour former un gouvernement de coalition. Ça, le CAnada ne pouvait pas lui pardonner.

Toute une vie à manger du « séparatiss » et, au final, ce sont les souverainistes québécois qui auront précipité sa chute.

J’espère qu’il aura au moins réussi à passer ce message-là…

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