lundi 2 mars 2009

Le Groenland: un allié du Québec?

Le 25 novembre dernier, le Groenland tenait un référendum. Soixante-quinze pour cent des électeurs ont accepté que leur gouvernement obtienne des pouvoirs accrus. Le Danemark, auquel l'île est politiquement rattachée, va maintenant devoir partager les dividendes qu'il tire des ressources naturelles groenlandaises. Il devra aussi accepter de céder 32 champs de compétences dont la garde côtière, la sécurité publique, les ressources. La langue, proche de l'inuktitut, est proclamée langue officielle. Le peuple de l'île peut aussi engager, de son propre chef, le processus d'accession à l'indépendance sans autre référendum.

Dans un excellent texte publié dans la dernière édition de la revue L'Action nationale, l'avocat André Binette, co-président de la Commission d'étude sur l'autonomie du Nunavik jusqu'en 2001, n'hésite pas à affirmer qu'il s'agit là de la dernière étape avant que l'île de 2 millions de kilomètres carrés - 60 000 habitants - ne devienne un pays.

Les conséquences sur le Québec, seule province canadienne ayant une frontière arctique? Plus importantes qu'il n'en paraît, dit l'avocat. La question de la propriété des ressources naturelles peut être l'objet d'un litige avec Ottawa. Faut-il s'attendre à ce qu'un axe Nuuk (C'est la capitale du Groenland) et Québec prenne forme? Mais il faudra peut-être aussi penser trouver un partenaire tropical.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Ouf! Un pays de 60 000 habitants!...

Plus besoin du soutien français, si je comprends bien.