Le gouvernement du gars Ratapo a décidé de resserrer les mesures de protection contre la Covid-19. Ce n’est pas que cela a fait plaisir, mais il fallait bien affronter ce que les autorités, appuyées aveuglément en cela par les médias, ont appelé «la deuxième vague». Laquelle, faut-il le rappeler, est censément infiniment plus meurtrière que la première. Pour quelle raison l’est-elle? Passque!
Là où le bât blesse, quant à cette irréfutable logique, c’est lorsqu’on demande d’où vient cette notion de seconde vague. Mis à part le fait que les discours catastrophistes n’ont cessé de l’évoquer alors que le virus frappait de plein fouet une première fois, il n’y a pas lieu de parler en ce moment de seconde résurgence. Avez-vous eu connaissance que la première vague s’est résorbée? Moi non plus.
Et puis, il n’est pas seulement question de continuité, ici. Il est aussi question de létalité. Un article assez critique quant au discours dominant a été publié – une fois n’est pas coutume – par La Presse, aujourd’hui. On y relativise les risques statistiques représentés par le stade actuel de l’épidémie en tenant compte de la réalité du Québec, et non des projections théoriques de l’Organisation mondiale de la santé, si chères à notre bon directeur national de la santé publique.
Bref, «la deuxième vague» ne s’annonce pas si terrible que ça.
Si elle existe.
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