C’est fou le nombre de fois où il faut sauver les gens des griffes de la religion.
Évidemment, il y a le cas des fanatiques qui mènent de saintes croisades, considérant sans doute que leur dieu est trop inepte et impuissant pour faire avancer son culte lui-même. À ce compte-là, on se demande un peu pourquoi, dans de telles conditions, ils l’adorent tant. Ceux-là n’entendent plus que le vrombissement des bombes volantes et le staccato des mitrailleuses lourdes. C’est triste, mais c’est comme ça. Il n’y a pas d’autre moyen de les amener à la tolérance.
Mais même en temps de paix, les fous de dieu continuent à faire tout le mal qu’ils imaginent voir chez autrui. Bien entendu, par les temps qui courent, de tels toqués sont surtout dénoncés lorsqu’ils commettent leurs abus dans des pays éloignés – ou à tout le moins en développement. C’est-à-dire des contrées quantitativement ou qualitativement distantes. Cet éloignement rassure, car de telles choses sont impensables chez nous, n’est-ce pas?
Elles ne l’étaient pas jusqu’à tard au XXe siècle. Bien sûr, on a regretté que des abus aient été commis au nom de la religion et on a même tenté – timidement, il faut bien le dire – de dédommager les victimes. À même les fonds publics, et non pas avec l’argent d’une religion organisée responsable de cet état de choses, rassurez-vous.
Mais au moins on a souligné le côté inique de telles pratiques et on a mis en garde devant l’éventualité d’un retour de ces pratiques hautement délétères. C’est pourquoi on se demande un peu pour quelle raison, de nos jours, certains bien-pensants veulent donner chez nous autant de place aux religions proche-orientales qui sont, de loin, les plus contraignantes de toutes.
Nostalgie ou occasion d'affaires?
De faire mal, en tout cas...
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