vendredi 21 décembre 2018

Alberta-ta



Vous n’êtes pas sans savoir que, en Alberta, tout baigne dans l’huile. Là-bas, il y a du travail payant pour tout le monde et l’économie fonctionne à plein régime. Mais il y a un hic. À entendre le gouvernement albertain, si les autres provinces cAnadiennes ne se plient pas en quatre pour l’aider encore plus, son avenir est menacé.

Cette aide tant réclamée par les infortunés Albertains tient en fait à deux choses. D’abord, la construction de pipelines tous azimuts afin de faciliter l’exportation de leur pétrole. Deuxièmement, la fin des contestations à caractère environnemental qui ne font que discréditer le pétrole sale des sables bitumineux qui ne le sont pas moins.

Comme d’habitude, Calgary a recommencé à piocher du poing sur la table cAnadienne toute cabossée dans sa partie ouest. Afin de donner plus de poids à ses critiques et, surtout, de rallier à sa cause le reste du CAnada, Mme Rachel Notley, première ministre de la poche de pétrole, n’a rien de trouvé d’original. Elle s’est contentée de rendre le Québec seul responsable de ses malheurs et, comme d’habitude, dans ce beau-grand-plusse pays tolérant et ouvert aux multicultures, ça a marché.

Mais, cette fois, afin de donner encore plus de poids au chantage, il est question que l’Alberta se sépare du CAnada. Vite! allez chercher Stéphane Dion pour désamorcer la crise!

Entre tatas, ils devraient se comprendre.


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