samedi 22 décembre 2018

Point de déshonneur



Lorsqu’Israël est devenu un pays, l’une des premières initiatives juridiques fut d’y abolir la peine de mort, sauf dans le cas de crimes contre l’humanité et de crimes contre le peuple juif. C’était tout à l’honneur du jeune État, en 1954.

Depuis, ce principe de droit fut rigoureusement appliqué. Tout au moins le fut-il jusqu’à maintenant. Désormais, l’extrême droite israélienne réclame le rétablissement de la peine de mort, expressément pour les Palestiniens qui mènent des opérations terroristes contre le pouvoir. Comme on sait, dans ce pays, il n’en faut pas des masses pour être catégorisé en tant que terroriste. On se doute que, dans le contexte, il risque fort d’y avoir une affluence au pied de l’échafaud.

Comme c’est l’extrême droite qui impulse le projet, le gouvernement Netanyahu – déjà très braqué à droite –, dans sa recherche d’alliés pour se maintenir au pouvoir, risque fort de céder sur ce point. Céder d’autant plus facilement que, au fond, il ne demande pas mieux.

Il reste à décider du type d’exécution auquel on recourra. Ce sera probablement la pendaison, mais il pourrait s’agir du peloton d’exécution.

Quoique, ça, c’est déjà fait.

Aucun commentaire: