Finalement, c'est fait. Le Parti québécois et l'espoir de la souveraineté viennent d'être torpillés – probablement définitivement – avec l'élection de PQP, Pierre Quark Péladeau.
Comme on sait, les avoirs du nouveau chef de l'ancien parti indépendantiste proviennent du secteur des communications et sont donc de facto sous le contrôle du gouvernement fédéral. De même, il est entouré de fédéralistes; à preuve, le président de son conseil d'administration est un ancien premier ministre cAnadien en la personne du brillant Brian Mulroney. Et saura-t-on jamais combien ils sont, dans l'ombre, à tirer la couverture du côté d'Ottawa.
Après Lucien Bouchard, André Boisclair et Pauline Marois, on pensait que, côté leadership, le Parti québécois ne pouvait descendre plus bas. Eh bien, on s'est tous gourrés. Il vient d'atteindre le fond avec ce millionnaire opportuniste.
Retenons pour mémoire quatre dates importantes dans l'histoire du mouvement séparatiste québécois: le 15 novembre 1976, quand le Parti québécois prend le pouvoir pour la première fois; le 20 mai 1980, la première défaite référendaire; le 30 octobre 1995, la seconde et très courte défaite référendaire; et le 15 mai 2015, la mort du rêve souverainiste.
Pendant 50 ans, auront vécu l'espoir et les déceptions.
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