Chère Pauline Marois! Maintenant que le grand objectif de sa
vie est réalisé – avoir son nom dans le dictionnaire –, on a l’impression
qu’elle a quelque peu perdu de vue les petites choses. Comme l’intérêt premier
du Québec, par exemple.
Ainsi, elle s’entête à tout mettre sens dessus dessous pour
définir l’identité québécoise. Et à travers un tel remue-ménage, tout le monde
se garde bien d’aborder la question de la langue, trop effrayé à l’idée de
bouleverser la paix linguistique actuelle, laquelle prend la forme de la
disparition lente mais sûre du français.
Il me semble qu’une première ministre responsable, tant qu’à
brasser la cage, devrait au moins le faire pour des questions de fond qui
risquent à terme d’avoir des conséquences irrémédiables. De toute façon,
l’identité québécoise passe par la langue, non? Alors pourquoi refuser
d’aborder cette question primordiale franchement?
Tant qu’à se faire traiter de racistes par le petit fils à
papa Trudeau, qui s’est donné la peine de naître et rien de plus, au moins que
ce soit lorsqu’on «parle des vraies affaires».
Rester obnubilés par le faux débat portant sur l’identité
québécoise, en tant que société, c’est ben de valeur…
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