On vient d’apprendre que l’ex-ministre libérale Nathalie
Normandeau quitte son poste de vice-présidente développement stratégique chez
Raymond Chabot Grant Thornton, l’importante firme comptable cAnadienne.
Mme Normandeau avait vu son nom faire la manchette ces
derniers temps alors que le Directeur général des élections a émis des constats
d’infraction concernant le financement de son parti d’alors. Sans entrer dans
les détails, il est important de savoir que trois infractions au Code criminel
ont été commises le 9 octobre 2008 au restaurant Louis-Hébert à Québec, lors d’une
activité à laquelle la principale intéressée aurait pris part.
Un communiqué émis par la firme comptable a expliqué: «Cette
décision [le départ de Mme Normandeau] fut convenue d’un commun accord. […] La
firme la remercie et lui souhaite le meilleur succès dans la poursuite de sa
carrière.» Une fois la langue de bois rabotée, cela se traduit par: «On lui a
dit qu’il fallait qu’elle parte avant de nous attirer des ennuis et de ne plus
remettre les pieds ici.»
Dans le même communiqué, l’ex-vice-présidente affirme: «Je
profiterai de ce moment d’arrêt pour me permettre un temps de réflexion afin de
me donner le recul nécessaire pour faire le point sur ma carrière professionnelle
[NDLR: avait-elle aussi une carrière amateur?]. Mes objectifs: explorer de
nouveaux secteurs d’activité et acquérir des compétences supplémentaires.» Une
fois la langue de bois varlopée vigoureusement, ce galimatias se traduit par: «Quessé
j’vas faire?»
En terminant, il appert qu’un cadenas sera désormais posé en
permanence sur la boîte en métal où on garde la petite caisse chez Raymond
Chabot Grant Thornton.
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