À Glasgow, un des chefs-lieux de la riante Écosse, on a
affligé la ville, en 1844, d’une statue équestre d’Arthur Wellesley, fait sur
le tard duc de Wellington, d’après la ville du même nom dans le Somerset, une
municipalité totalement dépourvue de quelque marque de distinction quelle qu’elle
fût.
Tout un honneur!
Or, le caractère gaulois – si j’ose dire – des Glaswégiens a
choisi de rendre la monnaie de sa pièce à cette érection qui a sans doute été
considérée comme une gifle additionnelle de la part d’un empire britannique
plus ou moins prisé.
Ainsi, il y a une trentaine d’années, un irrévérencieux a
coiffé la tête dudit duc d’un cône orange. Chaque fois qu’un vent impérieux – à
défaut d’être impérial –, ou qu’un employé de la voirie passant par là,
retirait la coiffe dérogatoire, un autre – ou est-ce toujours le même? –
irrévérencieux rendait à ce César d’opérette ce qui revenait à son auguste sinciput
de bronze.
Cela m’a donné l’idée que la même chose serait de mise ici.
On pourrait orner de façon analogue, par exemple, la statue de Bob la Job à
Québec. D’ailleurs, comme chacun sait, l’état de nos routes, lesquelles sont
tombées en déshérence sous son mandat, rend la coiffure particulièrement lourde
de sens.
Elle serait sans doute encore plus à sa place sur une statue de
John James Charest, mais quelque chose me dit que, là, côté statue, on risque d’attendre
un bout de temps.
1 commentaire:
Robert Bourassa...
La cônerie lui va comme un gant.
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