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Le nouveau président de l'Argentine se nomme Javier Milei. Entre autres qualités, il est un néo-libéral farouche qui rêve de supprimer l'État dans son pays pour laisser toute la place à l'initiative privée. Est-il nécessaire de mentionner que les gens qui espèrent une amélioration de leur situation financière n'ont encore rien vu?
La population a voté pour lui, car elle a rejeté les politiques de son prédécesseur Alberto Fernandez, lequel a été incapable de redresser la barre économique, en bonne partie face à l'endettement du pays auprès du Fonds monétaire international (FMI).
En quelque sorte, on pourrait dire que le FMI, l'institution la plus néo-libérale qui soit, a ainsi favorisé indirectement l'élection d'un ardent néo-libéral. Bref, l'argent a fait une partie du boulot et l'aveuglement de l'électorat a fait le reste.
En fait, on pourrait dire que les gens n'ont toujours rien vu…
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