samedi 23 mai 2020

Le phare, où est-ce?

Dites donc, on dirait que l’épidémie fait déjà partie du passé. Récent, je vous l’accorde. Mais son actualité a déjà commencé à s’estomper. J’en veux pour preuve cette promenade que je me suis payée de par les belles rues ombragées de Montréal.

La journée splendide que nous avons eue, hier, se prêtait merveilleusement à cette activité. Vous savez, dans ces moments-là, tandis que le corps se déplace, l’esprit vogue de son côté. On se remémore de vieux souvenirs; on dresse la liste d’épicerie; on admire les jeux de lumière entre les branches; on cite à haute voix des répliques de théâtre; on peut même inventer des jeux.

J’en ai inventé un, pendant mon excursion. Vous imaginez sans peine que quantité de gens ont aussi profité du soleil. Aussi, le jeu consistait-il à accorder un point à chaque individu faisant un effort visible afin de respecter le principe de distanciation. Je n’ai pas compté les cow-boys qui semblaient ne pas me voir et qui fonçaient droit devant eux, dans un parfait exemple de mécanique newtonienne. En occupant presque tout le trottoir, il va sans dire.

Bref, la routine, quoi.

Vous voulez connaître le score au bout de l’heure et demie? Un. Une personne. Et même pas adulte, en plus…

Ce fut comme un faisceau de lumière, venu d’on ne sait où, qui m’a balayé à cet instant.



Moi, misanthrope? Mais qu'est-ce que vous allez chercher là? 

Quand j'entends ça, je comprends pourquoi il y a tant de misanthropes.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

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