mardi 18 février 2020

C’était l’bon temps!




Aaah! 1990!…

Ah oui, c’était l’bon temps! Au mois de juin, avec l’échec de l’Accord du lac Meech, la grogne était très audible au Québec, ce qui inquiétait grandement le CAnada.

Fort opportunément, moins de un mois plus tard éclatait la crise d’Oka, avec toutes les péripéties que l’on connaît. Le gouvernement québécois d’alors était dirigé – si on peut dire – par Bob-la-Job. Celui du CAnada fut trop heureux, alors, de le laisser se dépatouiller avec une crise qui était, normalement, exclusivement du ressort fédéral. N’empêche, en bon larbin, le gouvernement provincial avait pris sur lui de tenter de régler le conflit. Sans aucun succès, faut-il le préciser.

Finalement, Ottawa a décidé d’envoyer l’armée afin de faire comprendre aux Autochtones que la récréation était terminée; à ce moment, plus personne ne parlait d’indépendance. Donc, après un dernier tour de piste, les protestataires d’Oka et de Kanesatake rentrèrent dans le rang.

Aujourd’hui, le gars Legault a carrément refusé de se mêler de la crise ferroviaire, allant même jusqu’à dire au fils de Pierre Elliott Trudeau de se dépêcher dans la résolution du conflit.

L’bon temps a peut-être changé, mais personne ne parle encore d’indépendance…


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