lundi 26 janvier 2015

Non, mon colonel!



L'extrême gauche au pouvoir en Grèce? Qui aurait cru une telle chose éventuellement possible au cours des années 1960-1970? La dictature militaire qui s'était imposée à ce pays, pourtant berceau de la démocratie en Europe, avait cru faire en sorte que la gauche, ou même la simple contestation, ne puisse plus jamais relever la tête.

Il aura suffi de laisser le capitalisme faire selon sa sauvagerie habituelle afin que, non seulement le discours de gauche revienne en force, mais que, en plus, un parti idoine parvienne au pouvoir, et ce, de manière tout à fait démocratique. Bref, les colonels, à l'époque, ainsi que ceux qui les ont appuyés en Occident – vous imaginez facilement de qui je parle –  ont eu tout faux.

Que cela nous serve de leçon à nous aussi. Plutôt que de combattre les abus de la classe dominante, ferait-on mieux de la laisser faire? Voire de lui apporter toute l'aide imaginable?

Ce qu'il y a de bien avec la bourgeoisie, c'est qu'elle ne sait jamais jusqu'où aller trop loin.



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