samedi 19 avril 2014

Nous prendrons le temps qu’il faut


J’aurais vote oui mais j’étais trop petit, Collectif, 2011, Editas.

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Pour les moins de 35 ans, l’idée [de l’indépendance du Québec] est en effet nouvelle: elle ne leur a jamais été présentée en bonne et due forme puisqu’on a cessé de la défendre et de la promouvoir positivement après 1995. Elle ne représente rien d’autre que le projet abstrait d’un des deux gros partis, lequel fait tout pour conserver le monopole du vote indépendantiste alors même qu’il garde l’option sous le tapis afin de ratisser plus large. [...] 

On ne défend pas un projet révolutionnaire comme l’indépendance du Québec sans prendre sur soi d’expliquer concrètement, de convaincre et de faire rêver. Je ne vois qu’une seule avenue positive possible pour le PQ: sortir de l’électoralisme et de l’orgueil, retrouver le chemin de la sincérité et inspirer à nouveau. Ça accélérerait notre marche. Sinon, il nous faudra malheureusement nous unir et nous consolider en dehors de lui, le supplanter et le remplacer. Nous prendrons le temps qu’il faut. Nous avons des décennies devant nous. 

Les jeunes d’Option nationale et le PQ
Catherine Dorion, Candidate d’Option nationale dans la circonscription de Taschereau, Le Devoir, 19 avril 2014

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Roch Côté, Le Devoir, 11 avril 2014

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