Je l’ai déjà écrit ici, tout ce battage artificiellement
concocté autour d’une charte des valeurs québécoises m’apparaît, encore et toujours, comme de la poudre aux yeux
jetée par un gouvernement impuissant cherchant par n’importe quel moyen à se
faire réélire avec une majorité en chambre.
Évidemment, comme il fallait s’y attendre, tout le projet
achoppe sur la question de la supercherie et de la superstition; c’est-à-dire
sur la religion. L’irrationnel a toujours été l’ennemi juré de la raison.
Remarquez, le chaudron déborde aussi sur la question des
droits individuels. A-t-on ou pas le droit de braquer son prosélytisme sous le
nez du contemporain, que ça plaise ou non à ce dernier? Le CAnada, au nom de sa propre charte des droits, tonne
encore une fois que oui. Nul doute que, si le Québec voulait rendre le port des
signes religieux catholiques libre et gratuit, le fédéral trouverait le moyen
de s’y objecter.
C’est un mauvais réflexe chez lui; comme la religion.
Mais puisqu’il est question de nos chers voisins cAnadiens,
posons la même question différemment. Serait-il acceptable que, plutôt que
d'afficher ses opinions religieuses – car, dans ce domaine, il ne s’agit jamais que d’opinions –
une personne affiche ses idées politiques en milieu de travail?
Partions que non, comme par hasard.
Tiens, je vais vous montrer un vêtement que les officines du
gouvernement fédéral n’accepteraient jamais dans leurs bureaux, droit religieux
ou pas…
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