Il y a un curieux phénomène, à Montréal. On dirait que le lien entre son aéroport et le centre-ville demeure un problème insoluble.
On a eu beau rapprocher les pistes depuis Mirabel – le site imposé par le père du fils de Pierre Elliott Trudeau – jusqu'à Montréal-Trudeau, à Dorval, rien n'y fait. C'est toujours un problème majeur quand vient le temps d'accéder aux installations ou d'en sortir. Qu'il s'agisse de la distance, des travaux routiers interminables ou de l'absence d'infrastructures, il demeure difficile, voire aléatoire, d'aller prendre son vol ou de rentrer chez soi.
Cherche-t-on à décourager les voyageurs? Sûrement pas: il y a de l'argent à leur soutirer. Est-on incapable de planifier en fonction de l'affluence? Ce serait étonnant, depuis que l'aéroport est là, on connaît son degré de fréquentation. Alors?
Qu'on soit hésitant à financer une liaison ferroviaire efficace, ça se comprend. Qu'on soit incapable d'assigner un nombre suffisant d'autobus et de leur attribuer une simple voie réservée, c'est moins concevable.
C'est à se demander si le code international pour l'aéroport sis à Dorval, YUL, n'a pas été choisi par l'anglosphère pour sous-entendre «YUL have fun…»
Sur un ton sarcastique, bien entendu.
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