Enfin une victoire pour la pauvre minorité anglophone du Québec, elle qui est noyée dans un immense océan de langue française.
En effet, elle craignait que l'abolition des commissions scolaires enfreigne ses droits, ce en quoi la Cour supérieure du Québec lui a donné raison.
Cette communauté démunie a souffert les pires avanies au cours des dernières décennies. Notons, simplement pour l'exemple, que ses universités sont à peine subventionnées davantage que les universités francophones; que les communications officielles ne sont pas rédigées exclusivement dans sa langue; qu'en tant que minorité, elle n'a eu droit qu'à un seul super-hôpital.
Mais cette victoire n'est que relative. Qui sait contre quelle autre colossale injustice elle devra encore user ses maigres ressources?
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