Tout a commencé pour une question de pognon. Les médias cAnadiens sont allés se plaindre au gouvernement que les réseaux sociaux des géants du Web utilisaient leur contenu journalistique. En conséquence, lesdits médias ont exigé que lesdits géants leur paient des droits. Résultat: la loi C-18.
Facebook, Instagram et compagnie, qui auraient pu continuer à diffuser des nouvelles sur leurs plateformes – et on sait qu'ils en avaient amplement les moyens –, ont refusé de verser de moindre sou à qui que ce soit. Donc, ils ont décidé d'interrompre la diffusion des nouvelles sur leurs réseaux poubelles.
Aujourd'hui, il se trouve des gens bien intentionnés pour décrier cette initiative de la part des sociétés les plus riches de la planète, plaidant que les jeunes adultes et les adolescents s'informent de cette façon. D'un côté, ils ont tout à fait raison. L'avidité des géants du Web est pathétique.
De l'autre, si les jeunes, adultes ou non, ont accès aux réseaux laminoirs, ils ont accès au Web. Dès lors, ils ont une pléthore de sites où, si la chose les intéresse vraiment, ils ont accès, gratuitement et en temps réel, à de l'information sur l'actualité provenant des quatre coins de la planète; il leur suffit de chercher un peu. Je dis bien: «si la chose les intéresse vraiment».
Du troisième côté, l'information diffusée par les réseaux minables étant nettement biaisée, on en vient à songer que l'initiative des géants consiste en un service à rendre à ceux et celles qui veulent véritablement se tenir au courant de l'actualité.
Autrement dit, si les ultra-riches ne veulent plus diffuser leur vision du monde, qui s'en plaindra?
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