vendredi 16 octobre 2020

Fukushima, mon amour III



Fukushima, ça vous dit quelque chose? Je parie que vous l’aviez oublié.


C’était la catastrophe de l’année 2011, laquelle commençait bien mal. Je résume: tremblement de terre au Japon, raz-de-marée, destruction de centrales nucléaires et contamination par radiations.


Au bout de neuf ans, le travail de l’oubli est assez compréhensible; il n’empêche que la crise que cela a entraînée ne se résorbe pas, et de loin. Le gouvernement japonais, toujours encombré par ce dossier inextricable, a fait un pas de plus dans la mauvaise direction.


En effet, à l’horizon 2022, il va permettre de rejeter à la mer l’eau contaminée par les matières radioactives. On parle ici d’environ un million de mètres cubes qui ont saturé les capacités de stockage des milliers de citernes.


Bien évidemment, cette décision inquiète les pêcheurs et agriculteurs locaux, mais le gouvernement assure qu’il n’y a aucun danger pour la santé. Il est vrai que peu de choses sont plus fortifiantes pour l’environnement qu’une solide dose de tritium.



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