mardi 22 mars 2011

Fukushima, mon amour


Oui, mais c’est beaucoup moins grave qu’à Tchernobyl…

Au Japon, région connue et reconnue pour son activité tellurique, en plein sur la ceinture de feu du Pacifique, on n’avait pas jugé bon de construire des centrales nucléaires pouvant résister à des tremblements de terre dépassant 6,5 à l’échelle de Richter.

Oui, mais c’est beaucoup moins grave qu’à Tchernobyl…

En plus, sachant que des secousses sismiques, même de faible intensité, peuvent entraîner des raz-de-marée, on n’avait pas cru bon de s’assurer que les génératrices d’urgence avaient été installées de manière à les protéger des inondations.

Oui, mais c’est beaucoup moins grave qu’à Tchernobyl…

Résultat, deux centrales sont confrontées à une situation où des fuites radioactives extrêmement dangereuses peuvent se produire à tout moment.

Oui, mais c’est beaucoup moins grave qu’à Tchernobyl…

Dans l’une d’elles, ce sont quatre réacteurs qui sont au bord de la fusion ou de l’explosion; bref, de la grosse catastrophe.

Oui, mais c’est beaucoup moins grave qu’à Tchernobyl…

Dans un pays avec une si grande densité de population, pour autant que les vents soient défavorables si une fuite d’envergure devait se produire, on se retrouverait avec une crise humanitaire sans précédent.

Oui, mais c’est beaucoup moins grave qu’à Tchernobyl…

Une chance que les Japonais ne sont pas comme ces Soviétiques négligents qui n’y connaissaient rien, et qu’ils agissent en toute transparence.

La preuve? C’est que c’est beaucoup moins grave qu’à Tchernobyl, voyons.

Aucun commentaire: