mardi 20 août 2019

Transit de Transat transi




C’est un long et pénible processus qui n’en finit plus de ne pas finir. Quand on pense que la vente de la fameuse Série C s’est conclue en deux coups de cuillère à pot, on se demande ce qui peut bien faire que tout cela coince à ce point.

Bref, Air Transat, qui était en difficulté financière, s’est mise en vente au plus offrant. Air CAnada, qui est en difficulté financière depuis des lustres, a décidé de l’acheter.

Mais – coup de théâtre – Pierre Karl Péladeau (PKP), le magnat de la presse, dont l’empire bat de l’aile en ce moment, a voulu se porter acquéreur de Transat. On comprend pourquoi: il ne connaît rien au transport aérien. D’aucuns murmurent qu’il ne connaît pas grand-chose au monde de l’édition. Bref, il était un futur dirigeant tout désigné.

Mais il a eu beau s’opposer comme il a pu à la vente au bénéfice d’Air CAnada, Transat lui a finement expliqué, avec les politesses d’usage, de se mêler de ses affaires et que la transaction était pratiquement conclue.

On comprend mal les gestionnaires d’Air Transat. Ils devraient songer un instant que PKP pourrait remettre leur société sur les rails de la même manière qu’il a remis le Parti québécois sur les siens.


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