Cette fin de semaine («week-end», en français), on tiendra un autre de ces assommants sommets du Groupe des sept (G7), en France; plus précisément, à Biarritz.
Ah! Biarritz...
Lors d’un G7, les chefs de gouvernement des principaux pays industrialisés (France, Italie, Japon, Allemagne, Royaux-Munis, Stazunis, CAnada) vont revêtir leurs beaux habits neufs et s’asseoir placidement autour d’une table en faisant les importants. Pendant ce temps, les sans-culottes, dehors, vont se faire tabasser par leur police, tandis qu’eux-mêmes ne feront rien d’utile.
À la fin, ils poseront pour la postérité, qui n’en a rien à foutre, et publieront un communiqué conjoint tout pétri de bonnes intentions, lesquelles seront promptement tablettées. Il est possible qu’un gros con orangé fasse de l’esclandre à nouveau, mais cela sera également oublié en l’espace de quelques jours.
Alors, à quoi sert véritablement ce genre de sommet? Comme l’a si bien dit le collectif auquel appartient Aurélie Trouvé, ingénieure agronome, membre d’Alternative G7: «[Le] G7 est une arme de séduction massive pour imposer idéologiquement un capitalisme de plus en plus brutal.»
Cette partie-là d’un sommet du G7, on ne peut jamais l'oublier.
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