Il y a quelque chose de particulier à propos du magazine pancAnadien MacLin. C’est une publication à double effet, mais tout dépend des circonstances.
Par exemple, si vous êtes un digne représentant du CAnada et que ledit magazine vous brocarde, voire vous critique vertement, c’est une catastrophe terrible. En effet, la publication «glacée et sophistiquée» – tout au moins dans un contexte anglo –, comme disait Gotlib, est un puissant leader d’opinion, surtout en politique.
Si elle se retourne contre vous, cela risque de plomber votre mandat. Ainsi, dans son dernier numéro, on dirait que les écailles sont finalement tombées des yeux des cAnaglais et qu’ils commencent à voir le fils de Pierre Elliott Trudeau sous son vrai jour. Cela durera-t-il? «C’est ce qu’on saura peut-être demain, les enfants», comme disait le capitaine Bonhomme.
D’un autre point de vue, si vous êtes Québécois et que vous vous faites durement écharper par le MacLin, c’est que vous faites honnêtement votre boulot.
«Les deux dissimilitudes», quoi, comme aurait pu dire Hugh MacLennan*.
*Il est inutile de présenter Hugh MacLennan qui est à peu près mondialement connu au CAnada.
mercredi 6 mars 2019
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