jeudi 22 février 2018

L’air galère



Le cirque se poursuit avec le fils de Pierre Elliott Trudeau. Cette fois, c’est un voyage en Inde qui laisse les experts perplexes. En effet, nombre d’entre eux se demandent très sincèrement au sujet de cette mission: «Que diable allait-il faire dans cette galère?»

On constate que, si le premier ministre multiplie les visites de lieux touristiques et les prises de photos en habits traditionnels colorés, lesquels ne sont portés que très rarement par les Indiens eux-mêmes, les rencontres à caractère commercial ou diplomatique s’espacent étrangement.

D’une part, sur le plan économique, l’équipe Trudeau arrive avec les mains à peu près vides. N’ayant rien de particulièrement intéressant à offrir au cours de la visite, ledit fils aurait tout aussi bien pu envoyer un courriel pour en arriver aux mêmes résultats.

De l’autre, il est accompagné par tout ce que son cabinet compte d’Indo-cAnadiens. Petit hic, cependant, ces ministres sont tous sikhs. Les Sikhs composent en Inde une minorité aux visées autonomistes, une sorte d’euphémisme pour dire que ce sont des «séparatisss». Imaginez comment serait reçu le premier ministre français à Tawa s’il était accompagné par des ministres ouvertement favorables à l’indépendance du Québec. Eh bien, c’est exactement comme ça que le fils de Pierre Elliott Trudeau a été accueilli à la Nouvelle-Delhi.

Alors il y a de quoi se demander quel est le but véritable de ce voyage pour lequel les contribuables sont en train de casquer et dont le coût projeté n’a toujours pas été révélé. Selon des observateurs mieux au fait que je ne le suis, ledit voyage est en fait une gigantesque opération de racolage afin de gagner l’estime de la communauté indo-cAnadienne.

Il est vrai que ça représente beaucoup de votes, surtout que ça ne fera pas sortir un sou des caisses du Parti libéral du CAnada.

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