* L'explication ici |
Dans le Jaunal de Morial d’hier, un article de tête faisait état de la désaffection de jeunes anglophones vis-à-vis le Québec. Certains d’entre eux n’hésitant pas à affirmer, avec ces harmonieux accents de la langue de Shakespeare, qu’ils envisagent sérieusement de quitter la Belle Province pour trouver bien mieux sous d’autres cieux.
Au nombre de leurs récriminations, on compte le marché du travail qui les lèse, apparemment. Certains ont mentionné être tenus d’envoyer des douzaines de curriculum vitæ qui ne leur ont pratiquement rien apporté, sinon une bien maigre entrevue. D’autres mentionnent qu’il est quasiment impossible de trouver du travail au sein de la fonction publique. Qu’ils se rassurent, cependant, ces inconvénients ne sont pas l’apanage exclusif de la communauté anglophone; il s’agit d’une réalité touchant toute la population. Le fait qu’ils considèrent qu’être traités comme tout le monde est une forme de discrimination en dit long quant à leur attitude envers la société où ils vivent.
Mais surtout, c’est le comportement des francophones qu’ils goûtent peu. En effet, ils trouvent outrageant qu’on insiste sur le respect du français, surtout à Montréal. Mettez-vous à leur place…
Oui, car ils semblent incapables de se mettre à la vôtre. De tous les anglophones, ces jeunes, qui font eux-mêmes partie d’une minorité, devraient être les mieux placés pour comprendre le sentiment minoritaire commun à tous les Québécois. Eh bien, pas du tout. Ils sont même plus imperméables à ce sentiment que les autres CAnadiens. De ce côté, aucune empathie; quant à la sympathie, je ne la mentionne même pas.
Je parle donc du plus profond de mon cœur quand je dis que ce sera une profonde tristesse pour chacun d'entre nous, le jour où ils décideront de krisser leur camp une bonne fois pour toutes.
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