Un cessez-le-feu permanent vient d’être signé entre Israël
et les Palestiniens après 50 jours de combats et plus de 13 000 victimes, dont
au moins 2000 morts, rien que chez les Palestiniens – il y a eu 5 civils de
tués chez les Israéliens.
Remarquez que «cessez-le-feu permanent» signifie qu’il
faudra entre 2 et 4 ans avant qu’Israël remette ça. Faites le compte: une
attaque en 2008, une autre en 2012 et encore celle-ci en 2014.
Une des conditions du Hamas avant d’en arriver à un
armistice était d’alléger le blocus extrêmement sévère que subit Gaza depuis
2006. Cette condition a été remplie, tout au moins en partie, lors des
négociations qui ont amené cette trêve.
Remarquez que, au moment où il lançait ses soudards à
l’assaut de Gaza, le premier ministre Netanyahou affirmait qu’Israël, cette
fois, voulait en finir avec le Hamas.
Bref, après tout ce bain de sang dont les agresseurs ne
savaient plus comment s’extraire, après qu’ils ont eu terni encore plus leur
image sur la scène internationale et qu’ils ont dû céder sur un point essentiel
de leur répression à l’encontre des Palestiniens, Jérusalem viendra nous dire
d’ici quelques heures à quel point cet échec patent est une belle victoire pour
l’État hébreu.
Eh ben, des victoires comme celle-là, l’autorité palestinienne
est prête à lui en donner encore beaucoup.
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