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Le chat est finalement sorti du sac et ce fut tellement crié
sur les toits à tort que, maintenant que c’est vrai, plus grand monde ne s’en émeut.
C’est officiel: il y a des troupes russes sur le territoire
ukrainien. Les séparatistes l’admettent, les Russes l’admettent et le reste du
monde l’avale, quoique de travers quand même un peu.
Les effets ne se sont pas faits attendre. Dans le sud-est de
l’Ukraine, les troupes de Kiev reculent. Leurs offensives vers Lougansk et
Donetsk ont été stoppées et même certains de leurs postes frontières ont été
évacués sous la pression des troupes russes.
Les Occidentaux, qui avaient sévèrement mis en garde Moscou
contre une telle intervention, n’hésitant pas à évoquer le spectre d’une
guerre, ont limité leur «action» à des protestations relativement tièdes en
comparaison, excluant d’avance toute intervention militaire de leur part.
Apparemment, Washington, Londres, Paris et, surtout, Berlin misent tout sur les
sanctions économiques qui, jusqu’à maintenant, n’ont découragé personne, bien au
contraire.
Mais la contre-attaque ne se limite pas – si on peut dire –
à l’intervention sur le terrain. Il est un autre front, médiatique celui-là, où
Moscou est passé à l’offensive tous azimuts. Évidemment, ici, on en entend peu
parler, mais le barrage du silence qu’ont érigé les médias va fatalement se
rompre tôt ou tard. Les Russes commencent à réclamer des enquêteurs qu’ils
déposent leur rapport au sujet du vol MH17, dépôt qui n’a que trop tardé.
Vous connaissez l’histoire du petit garçon qui criait au
loup? Moi aussi, je la connais.
Apparemment, il y a des chefs d’État qui sont en retard dans
leurs lectures.
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