Hier à l’Assemblée nationale, des activistes femens se sont
dévêtues afin de protester contre la présence du crucifix au Salon bleu.
A priori, cela semble un appui tacite au principe de la laïcité
de l’État, ce qui doit conforter le (soi-disant) gouvernement Marois et sa «Charte
de valeur» (c’est ben de valeur qu’on ne parle que de ça par les temps qui
courent!).
Notons que je me suis personnellement dressé, moi aussi, contre la
présence de ce symbole de fermeture et de répression qu’est le crucifix dans l’enceinte
où débattent nos parlementaires. D’une part, qu’est-ce qu’une croix, sinon une
potence servant à supplicier des humains? Et d’autre part, n’est-ce pas ce même
crucifix qui a servi d’avant-garde à des légions de tortionnaires sur tous les
continents et sous toutes les latitudes?
Bref, il semble que les femens soient disposées à protester
ainsi contre la présence du crucifix. À l’inverse, je suppose qu’elles n’auront
plus besoin de recourir à ce moyen de pression pour le moins choquant – selon
leur propre expression – si on retire ce symbole répugnant du christianisme de
toutes les instances gouvernementales et étatiques. Elles pourront désormais
rester vêtues.
Raison de plus pour supprimer tous les signes religieux.
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