Selon Jacques Duchesneau, l’opportuniste numéro deux de la
Coalition avenir Québec, il semble que le fait de consommer une drogue illégale
fait automatiquement d’une personne un complice actif du crime organisé. Dès
lors, les gestes de cette personne devraient être considérés avec une extrême
suspicion. Ce sophisme a été proféré à l’endroit de notre représentant à New
York, M. André Boisclair, ex-chef du Parti québécois, dont on se demande ce
qu’il faisait là (dans les deux fonctions susdites).
On se rappellera que M. André Boisclair avait admis, à
l’époque, avoir consommé de la cocaïne, puisque c’était de notoriété publique
dans certains milieux (hum! hum!). Personnellement, j’en ai toujours douté. En
effet, la cocaïne avait cette réputation de rendre plus fébrile, voire plus
efficace, et M. Boisclair m’avait toujours donné l’impression de plutôt être un
consommateur d’opium. Mais comme, en politique autant qu’ailleurs, le mensonge
va de soi, allez donc savoir...
Pour en revenir à l’affaire Duchesneau-Boisclair, je ne suis
pas partisan de la dro-droite (opposée à la gau-gauche), mais je pense que le
rapprochement de M. Duchesneau a certes du bon, en ce sens qu’il va susciter un
surplus de méfiance à l’endroit des politiciens qui se droguent. Peut-être même
cela va-t-il pousser les électeurs à ne pas les soutenir lors de futurs
scrutins.
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