Nous avons tous entendu parler de cette incroyable histoire de meurtre et de cadavre démembré dont le principal protagoniste, s’il faut en croire les avis de recherche lancés par la police, serait un certain Luka Rocco Magnotta. Une autre histoire qui nous fait descendre dans les tréfonds de l’âme humaine, en espérant, chaque fois en vain, qu’on a atteint la limite et qu’il est impossible d’aller encore plus bas.
Quant à ce dernier point, je me demande si quelqu’un aura le culot, encore une fois, de se servir de cette sordide histoire afin de se faire du capital politique, comme l’avait osé une certaine Jan Wong, columnist au Globe and Mail en 2006, dans le sillage de la tuerie de Dawson. Elle avait affirmé à l’époque que, si des immigrants disjonctaient de la sorte au Québec, c’était parce qu’ils ne se sentaient pas acceptés, vu que nous étions une société raciste.
La réaction à ces affirmations – surtout au Québec – avait eu raison de Mme Wong à titre de chroniqueuse du vénérable canard. Elle a d’ailleurs publié un livre là-dessus, imputant sa descente aux enfers, bien entendu, au racisme des Québécois, puisqu’elle est d’origine chinoise.
Ce que Mme Wong ne prend pas la peine d’expliquer dans son bouquin, c’est comment le racisme québécois peut-il agir à distance sur des non-québécois qui décapitent des passagers d’autobus quelque part dans les Prairies, par exemple?
Y a que des racistes pour se poser des questions pareilles.
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