John James Charest, notre brillant premier ministre, a toutes les caractéristiques de l’homme d’acier.
À une autre époque, il avait été bleui par les conservateurs afin de lui permettre de résister un temps à la corruption. Puis, il avait été dépêché au Québec, en sautant la barrière des partis, toujours tellement perméable quand il s’agit de la droite, pour se retrouver chez les libéraux. Pas de problème, il avait suffi de le laisser à l’air pour que la rouille s’installe et le rougisse convenablement.
Une fois au pouvoir, comme l’acier, il s’est donné des airs d’inflexibilité et de dureté, vociférant ses blâmes envers les autres afin d’expliquer ses propres limites.
Et comme l’acier, lorsqu’on le chauffe assez longtemps, il finit toujours par plier.
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