Kofi Annan, le secrétaire générale des Nassonzuni s’est dit horrifié par le massacre perpétré à Houla en Syrie où 70, 90, 110 – on n’est pas trop sûr, mais ça ne change rien à la véracité de l’interprétation, et puis ça finit par «10» – civils ont été tués. Par qui? Personne ne le sait, mais tout le monde prétend le contraire.
Immédiatement, Damas a été sévèrement blâmé pour la cruauté des actes et en plus parce que ce geste compromet dangereusement le processus de paix qui a été enclenché de peine et de misère par l’influent M. Annan.
Évidemment, personne n’a soulevé le fait qu’une telle rupture de la trêve ne peut que nuire au gouvernement de Bachar al-Assad et qu’aucun bénéfice à court terme ne pouvait légitimer une telle action de la part d’un régime qui mène une difficile campagne de relations publiques à l’échelle planétaire.
Qu’importe, le seul responsable est le gouvernement syrien et les opposants islamistes financés et appuyés en sous-main par la CIA n’y sont pour rien, c’est bien connu. Méfiez-vous, d’ici à ce que Barack Obama prétende que la Syrie possède des armes de destruction massive, il n’y a qu’un pas…
En passant, j’ai l’impression que Kofi Annan est beaucoup moins horrifié quand les soudards yankees se livrent à des atrocités en Afghanistan.
Est-ce que je me trompe?
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