Il est très touchant de lire les commentateurs de la chose politique aujourd’hui, en relation avec la démission de l’ancienne ministre de l’Éducation, du Loisir et du Sport (sic), Mme Line Beauchamp. Ils sont à peu près unanimes à la féliciter de sa décision dès lors qu’il était devenu évident que, effectivement, les négociations – pour autant qu’on puisse qualifier ce dialogue de sourds inflexibles des négociations – étaient rendues au point mort. En fait, elles ne l’avaient jamais quitté.
Certains regrettent son départ, mais, pour peu qu’on lise entre les lignes, on sent bien à quel point tout le monde pousse un soupir de soulagement. Certes, on est reconnaissant à la dame pour ses services rendus, en particulier relativement à la levée de fonds pour le Parti libéral, mais on est surtout heureux qu’elle ait (enfin) laissé la place à d’autres meilleurs.
Ce que je regrette pour ma part, c’est que sa seule bonne décision ait été la dernière.
Et qu’elle ait pris tant de temps à la mûrir.
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