mardi 16 février 2010

Francolympiques

Photo: Wikimedia Commons

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À Vancouver, on a également envoyé au monde entier un message très concret: au Canada, on ne respecte pas le français, ni ceux qui le parlent sauf s’ils montent sur le podium drapés d’un unifolié.

[...] Cette invisibilité du français avait au moins le mérite de la franchise. Quand on connaît le sort réservé aux autochtones, la façon dont on en a fait les vedettes d’un soir était franchement indécente.

Le domaine des souhaits
Michel David, Le Devoir, 16 février 2010

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LE FRANÇAIS | Les francophones que je croise depuis samedi sont fâchés, et je ne parle pas de Réjean, je parle de Canadiens grand teint, ils sont outrés de la place minuscule que cette cérémonie aurait fait à leur langue, et surtout à leur culture. Je ne saurais les approuver ou les contredire, je n’ai vu que des petits bouts de cette cérémonie et, est-ce un hasard, à chaque fois je suis tombé sur des autochtones magnifiquement emplumés. Il me semble que cette cérémonie a fait une très grande et très juste place aux Kwakwaka’wakw et autres natives du coin et il me vient tout à coup que nous, Québécois, qui irritons profondément nos compatriotes à vouloir nous faire reconnaître comme nation, gagnerions à coup sûr leur cœur en nous définissant comme tribu.

Voilà, c’était ma proposition pour un Canada plus uni.

La messe
Pierre Foglia, La Presse, 15 février 2010

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