La communauté internationale semble vouloir accroître la pression sur l'État d'Israël en vue de l'obtention d'un cessez-le-feu. Tout au moins au Liban, car, à ma connaissance, il n'a pas encore été question de Gaza.
J'admire ladite communauté internationale pour son initiative. Non pas que j'aie espoir de voir Tel-Aviv se soumettre à quelque incitation que ce soit, loin de là. Mais ce qui me charme dans cette initiative, c'est la profonde naïveté consistant à croire qu'il est possible de faire plier Israël dans sa volonté destructrice et dominatrice au Proche-Orient, lui qui se torche le cul – désolé, mais l'expression a juste la taille qu'il faut – avec les résolutions de l'ONU depuis sa fondation à la fin des années 1940.
Bref, Israël arrêtera le tir quand bon lui semblera et pas avant. Et pourtant, il suffirait de peu: cesser de le gaver d'argent et d'armes, ne serait-ce que quelques jours, afin de lui faire entendre raison.
Pourquoi ne le fait-on pas? Peut-être que, au fond, massacrer des civils innocents sert les intérêts de nos belles démocraties occidentales tellement éprises des droits de la personne par ailleurs.
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