Il s'en est passé des choses sur les ondes de LCI, la chaîne d'information française. Hier soir, mercredi, l'ex-président ukrainien – son mandat est venu à échéance, mais il n'y a pas eu d'élections pour doter le poste –, Volodymyr Zelensky, participait à un panel sur la guerre dans son pays. Il a glissé dans la conversation à un moment que l'Ukraine «devra probablement attendre la fin du régime de Moscou afin de restaurer l'intégrité totale de son pays».
Selon certains experts, l'affirmation constituait une admission voilée à l'effet que, dans l'immédiat, il faudrait probablement que son peuple accepte une amputation territoriale afin de négocier une paix évitant une défaite militaire trop cuisante. Bref, c'est le vieux principe voulant que l'on cède du terrain pour gagner du temps.
N'allons pas trop vite, quand même. On est encore loin d'un début de négociations autour d'une table sous le patronage de Washington. Et nous sommes encore plus éloignés d'un traité de paix entre Moscou et Kiev.
En fait, ici, on peut paraphraser un autre impérialiste colonisateur universellement célébré, Winston Churchill: «Ce n'est pas le début de la fin, mais c'est peut-être la fin du début.»
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire