À la suite des négociations tenues avec la fonction publique, le gouvernement de M. François le Gault* a perdu des plumes… parmi celles qui lui restaient encore. Évidemment, mauvais joueur, il convient maintenant qu'il invoque le déséquilibre budgétaire dont il peut faire porter le blâme aux syndicats et à la population en général qui l'a si mal appuyé dans sa démarche d'appauvrissement de ses employés.
Ainsi, on a entendu les lamentations du premier ministre et de ses acolytes à l'effet que le prochain budget sera déficitaire. Grave problème à entendre les dirigeants. Oui, car il est impératif de dire que le manque à gagner ira dans les poches des travailleurs, ce qui dispense de révéler que, dans les faits, il finira dans les coffres des grandes entreprises.
C'est donc avec une mine déconfite que le premier ministre a annoncé que ce prochain budget sera dans le rouge, comme s'il s'agissait pour lui – multimillionnaire comme il est – d'une mauvaise nouvelle. Or, soyons cartésiens, que diable. Désormais, en tant que population, nous avons le choix entre l'austérité et le déficit; il n'y a plus de juste milieu. Austérité: nous payons tout de suite. Déficit: nous payons plus tard. Quoi qu'il arrive, nous ramassons la facture.
Quant à M. le Gault et ses semblables, comme d'habitude, ils ramasseront le fric.
* Le gault, ou argile de Gault (dite parfois «argile albienne»), est une formation d’argile raide de teinte gris-bleu à gris foncé, qui s'est déposée à profondeur moyenne dans des eaux marines calmes, au cours du Crétacé inférieur. [… Il] contient souvent des nodules phosphatiques en grande quantité, dont une partie est classée comme coprolithes, c’est-à-dire un excrément minéralisé, fossilisé.
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Argile_du_Gault)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire