En cette époque où les délits de pédophilie de la part de membres du clergé catholique sont de plus en plus décriés, on s'attendait à mieux. Le pape lui-même, dernièrement, n'avait pas hésité à vilipender les auteurs de tels actes. Mais, bien évidemment, il ne s'agissait de sa part que de paroles en l'air qu'il n'était certes pas question de faire suivre par des actes tangibles.
Tout récemment, une délégation inuite est allée en France demander au ministère de la Justice, là-bas, de permettre l'extradition d'un prêtre français accusé d'agressions sexuelles sur de jeunes autochtones au cours des années 1960. Malgré une série de plaintes et d'accusations déposées contre Joannès Rivoire, cette demande d'extradition a été refusée. Sous quel prétexte? La justice française ne s'est pas cassé la noix pour trouver une excuse: «La France n'extrade pas ses nationaux.» Étant donné que Rivoire possède la double nationalité (française et cAnadienne), il serait possible de considérer que la France puisse extrader un CAnadien. Mais pour cela, il faudrait un peu de bonne volonté.
Et puis, aux yeux des élites politiques, qu'est-ce que quelques agressions sexuelles? Ce n'est pas comme si Rivoire était un journaliste qui dénonce les abus du pouvoir. Si cela avait été le cas, je suis sûr que Paris aurait trouvé une excuse pour le foutre dehors.
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