Son excellence, l’ambassadeur yankee auprès de l’Union européenne, M. Gordon Sondland, se retrouve, bien malgré lui, dans la situation inconfortable du personnage central dans l’enquête en destitution du président, présentement en cours.
Mais qui est M. Sondland? Un conseiller politique de haut niveau? Un diplomate de carrière? Un expert en politique internationale? Pas du tout! Sa véritable job est multimillionnaire. Il s’est enrichi dans le domaine de l’hôtellerie en Oregon. Avant sa nomination au poste prestigieux de représentant des Stazunis, avait-il déjà mis le nez en dehors de son pays? Je suppose que oui, mais je n’en ai aucune preuve.
Comment quelqu’un de totalement incompétent en la matière devient-il du jour au lendemain un des personnages les plus importants sur la scène diplomatique mondiale? Mais c’est tout simple: il lui suffit d’acheter son poste. Pas cher, en plus: à peine un petit million de dollars, plus tous les autres millions qu’il a incité d’autres à donner à Donald J. Trompe.
Mercredi, ce sous-produit de clientélisme kleptocratique doit témoigner devant le Congrès. Se portera-t-il à la défense de son patron? Mangera-t-il le morceau sur la question du trafic d’influence? Qu’il se souvienne seulement que les deux derniers ayant menti au Congrès pour protéger Donald J. Trompe – Michael Cohen et Roger Stone – sont présentement en taule.
Mettons que la position de son excellence n’est pas excellente.
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