L’ancien premier ministre du CAnada, Jean Chrétien, errait dans les couloirs de l’édifice de l’Ouest, sur la colline parlementaire à Tawa, hier. Était-il, encore une fois, à la recherche de cette sortie en constant défilement? L’histoire ne le dit pas.
Toujours est-il que les journalistes, sans doute à court de nouvelles en cette journée, se sont résolus sans grand enthousiasme à lui braquer des micros sous le nez et à recueillir ses paroles qui en feront sourciller plusieurs.
En effet, M. Chrétien a affirmé, à travers ses habituels grommellements, qu’il n’y avait rien de répréhensible à ce que le gouvernement du fils de Pierre Elliott Trudeau collabore avec le Bloc québécois afin de faire voter d’éventuelles législations. Bref, il s’est révélé ouvert à l’idée de travailler conjointement avec des «séparatisss»!
Que conclure de cette prise de position qui tranche vivement avec le type de discours que tenait M. Chrétien tout au long de sa carrière? En est-il venu à faire preuve d’un peu d’ouverture d’esprit devant les positions de ses adversaires? Entrevoit-il désormais les avantages du pragmatisme en politique? Est-ce simplement de la résignation de sa part?
Évidemment, compte tenu du brillant esprit qui fut toujours le sien, de la grande intelligence dont il a constamment fait preuve et de son extraordinaire clairvoyance, on ne peut maintenant songer un instant qu’il soit gâteux.
Non, je crois tout simplement que, après avoir choisi un lieutenant au Québec, le fils de Pierre Elliott Trudeau a maintenant son sergent au CAnada.
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