La COP25 s’est ouverte au Chili. Encore une fois, le discours retombe dans le même sillon de l’éternel disque usé. On nous répétera qu’il y a péril en la demeure et qu’il y a urgence d’agir. On reviendra sur le thème éculé que nous sommes confrontés à un tournant et que, si rien n’est fait, dans 10 ans, nous aurons atteint le point de non-retour.
Voilà un demi-siècle que l’on prévient que, «dans 10 ans», les choses seront allées trop loin et que c’est dans l’immédiat que nous devons déployer tous les efforts pour sauvegarder l’environnement. Mais, bien entendu, 10 ans c’est très, très loin dans l’avenir pour les générations présentes qui ont l’habitude d’obtenir la satisfaction de leurs désirs de manière instantanée.
Dans 10 jours, on aura oublié ce qui se sera raconté pendant le sommet. Alors, dans 10 ans…
Eh bien, à force de remettre de 10 ans en 10 ans, il se pourrait très bien que le fameux point de non-retour soit déjà dépassé.
Quelle sera la qualité de l’air que vous allez respirer dans 10 jours?
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