jeudi 1 février 2018

Olympiques pas limpides



Après une longue et ardue enquête portant sur la performance d’athlètes russes entre 2011 et 2015, le Comité international olympique (CIO) en avait suspendu à vie 43. Les sanctions avaient été annoncées entre le 1er novembre et le 22 décembre 2017. Les sportifs ainsi punis avaient été en outre dépouillés de leurs médailles – ceux qui en avaient remporté une, à tout le moins. Le scandale avait été abondamment débattu, alors que les «preuves» de leur culpabilité, si fragiles soient-elles, avaient été déposés comme étant irréfutables.

Bien entendu, tous les autres athlètes de toutes les autres nations de la planète étaient absolument blancs comme neige. Ou jaunes, comme le maillot de Lance Armstrong…

Aujourd’hui, le Tribunal arbitral du sport (TAS) a renversé la décision du CIO et estimé que, dans le cas de 28 des dits sportifs russes, les preuves de leur culpabilité sont finalement insuffisantes. Dans un premier temps, la décision remet ces athlètes sur la liste d’éligibilité en vue des prochains Jeux olympiques et, en plus, leur restitue leurs médailles, ce qui refait passer la Russie en tête du classement mondial.

Bref, deux conséquences contre lesquelles s’insurge le CIO avec la dernière des énergies, dans l’esprit d’ouverture si fidèle à la pensée de ce cher, bon, gros, vieux Pierre de Coubertin.

Si le CIO tient tant que ça à punir des athlètes olympiques, pourquoi ne va-t-il pas fouiller dans les urines des sportifs yankees, entre autres?

Il risque de leur trouver un petit goût sucré…

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