vendredi 6 novembre 2015

Justin the past



Le Québec est de retour à la table où se prennent les décisions. Tout au moins est-ce l'ânerie que reprennent en chœur ceux qui ont à cœur de vous entuber huit jours par semaine, ainsi que les journalistes qui travaillent pour les patrons de ceux-ci.

C'est le même discours qu'on entendait, en 1968 de votre ère, lorsque le Père-PET a été élu pour la première fois, en compagnie de Jean Marchand et de Marc Lalonde, pour former le trium-verrats des trois colombes. À cette époque, les Québécois s'imaginaient que la députation – quel nom approprié dans les circonstances! – libérale allait manifester une certaine reconnaissance envers ses mandataires.

Cependant, au fil des ans, à force de voter libéral, vous vous êtes retrouvés avec la loi des mesures de guerre, le premier référendum volé, la nuit des longs couteaux et, pour couronner le tout, le coup de force de 1982.

Il n'y a pas à dire, quand le Québec siège à la table où se prennent les décisions, ça lui rapporte…

Mais seulement des emmerdes.

Aujourd'hui, revoici le Québec à ladite table où on lui laisse croire qu'il aura quelque chose à y gagner.

C'est ce qu'on appelle du tout-PET.

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